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Le monde des symboles, leurs descriptions et interprétations à travers les âges et les civilisations. Dictionnaire évolutif et entièrement gratuit.

Le symbolisme du pourpre

 Pourpre fondGris2

Héraldique

Ce nominatif généralement de genre féminin — La pourpre — devient masculin dans l’art du blason.

La couleur pourpre est rare en héraldique et même inconnue en Allemagne, en Suisse, dans  les Pays nordiques, dans l’Europe centrale et orientale jusqu’au XVIIIe siècle [1]. En revanche, elle apparaît aux XVIe et XVIIe dans des centaines d’armoiries françaises. On peut citer par exemple Bourgues, famille bretonne, qui porte de pourpre à quatre cœurs d’argent accompagnés d’une quintefeuille d’or.

Vulson de la Colombière [2] nous rapporte que les espagnols nomment cette couleur « una mistion » c'est-à-dire une mixtion car elle se compose des «quatre autres couleurs mêlées ensemble» (azur, gueules, sable, sinople).

La pourpre était autrefois la couleur utilisée pour les vêtements et les tentures des rois et des empereurs. Elle était connue des Phéniciens, des Grecs et des romains qui extrayaient le précieux pigment  d’un mollusque, le murex. La pourpre était un symbole de richesse et de haute dignité sociale.

 

Ses correspondances symboliques d’après Vulson de la Colombière sont :

Vertus spirituelles :

Vertus mondaines :

Planètes :

Pierres précieuses :

Eléments :

Jours :

Mois :

Métaux :

Arbres :

Fleurs :

Animaux :

Âge de l'homme :

Foi, Chasteté, Tempérance

Noblesse, grandeur, gravité, abondance, tranquilité, richesse

Vénus, Jupiter

Rubis balais

Air

Jeudi

Juin et novembre

Etain

Sapin

Iris

Lion

La virilité

 

Correspondances symboliques d’après Hiérosme de Bara [3] :

Vertus :

Planètes :

Zodiaque :

Mois :

jours :

Pierres précieuses :

Âge de l'homme :

Fleurs :

Nombres :

Métaux :

Abondance, largesse et dignité, grâce de Dieu et du monde

Jupiter

Sagittaire et Poissons

Novembre et février

Jeudi

Opale, améthyste, hiacinte (?)

La vieillesse

Iris

Sept et douze

Etain

 

« Ceux qui portent cette couleur dans leurs armes, ajoute Vulson de la Colombière, sont obligés de défendre et secourir les ecclésiastiques et les religieux » [4].

 

Notes et références

_________________________

[1] Jean-Marie Thiébaud, Le symbolisme des métaux et des couleurs – 5, Gé-Magazine, 1993, n° 114, p. 39.

[2] Marc de Vulson de la Colombière, La Science héroïque, Paris, 1644, p. 36.

[3] Hiérosme de Bara, Le Blason des Armoiries, Lyon, 1581, fol. 19.

[4] V. de la Colombière, op. cit. p. 36.

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